Lorient
Capitale des celtes le temps d'un festival d'été,
Ville aux cinq ports, qui scintille,s'embrase et résonne
Quand les caisses claires tonnent, que de vieux chants s'entonnent
Et que défilent les sonneurs du bagad de Lann Bihoué
Dans ce carrefour des eaux, des hommes,des navires et des cultures
Ne tourne guère en rond comme le Merlu en petite mer,
Pris dans les filets de cette cité, comme pour mieux le garder à terre,
Appâté par la belle aux rubans rouge et noir, celui qui s'y engouffre et s'y aventure
Lorient, au nom évocateur, cap sur les Indes, des cales à remplir d'épices
Jadis difficile à aborder, protégée par Port-Louis, sa citadelle,
Le regard toujours porté vers l'horizon, sous la bienveillance de Groix, marine sentinelle
Aujourd'hui plus accueillante, invite aux rencontres,aux discussions fleur de sel où de belles voiles se hissent.
JPRL